29e Journée de Formation

La pluralité linguistique et la diversité culturelle au cœur des pratiques d’enseignement-apprentissage du FLE

 

La pluralité linguistique est une caractéristique majeure du monde linguistique, il s’agit d’un constituant sociolinguistique primordial (Blanchet, Chardenet, 2016). Selon ces auteurs (Blanchet, Chardenet, 2016), qu’elle soit interne, interlangues, instituée ou qu’elle concerne les langues minoritaires, ces différents pôles de la pluralité linguistique sont en interaction constante. Cependant, même si la pluralité est partie intégrante de la réalité linguistique quotidienne, elle est rarement prise en compte quand il s’agit de l’apprentissage des langues. Dans ces contextes, c’est en général le monolinguisme qui prédomine et la prise en compte de la diversité culturelle et de la pluralité linguistique, ne serait-ce que la pluralité linguistique interne par rapport à la langue enseignée, est souvent négligée. Dans cette journée, nous aborderons la question de la pluralité linguistique et de la diversité culturelle comme des parties intégrantes de l’enseignement-apprentissage des langues.



Venez nombreux / nombreuses !



19/09/2025 – 9h00-17h30


Faculté de Lettres (Av. Prof. Luciano Gualberto, 403 - Butantã, São Paulo - SP, FFLCH/USP)


Pour obtenir des informations, écrivez à l'email: pratiquesetreflexions@gmail.com


Organisé par Eliane Gouvêa Lousada, Emily Caroline da Silva et Renata Tonini Bastianello

Inscriptions

Étudiants (licence, master, doctorat) et enseignants (tous contextes) - Choisissez votre catégorie d'inscription:

 

Enseignant(e)s Cursos de extensão, CEL et FP : gratuit

Étudiant(e)s à la licence : R$10,00

Étudiant(e)s au master et au doctorat : R$40,00

Enseignant(e)s de FLE : R$60,00

 

FORMULAIRE D'INSCRIPTION : https://forms.gle/rszDHsPScNFTomrGA

 

Pour obtenir des informations, écrivez à l'email: pratiquesetreflexions@gmail.com

XIIe Journée de Formation Créativité et Enseignement du FLE

Depuis au moins l’avènement de l’approche communicative, mais bien avant dans le cas de certaines approches, on évoque l’espace de la salle de classe comme un lieu de communication réelle. L’emploi des documents authentiques et la proposition des jeux de rôle, incontournables à partir de cette période, en témoignent. Avec la perspective actionnelle, nous avons non seulement l’entrée des documents authentiques en salle de classe, mais la nature même des situations et des interactions en salle de classe qui doivent faire preuve d’authenticité. Il s’agit de savoir-faire, savoir-apprendre, savoir-être… voire « savoir-vivre » en langue étrangère, d’agir en tant qu’ « acteur social », pour reprendre les termes du CECRL (Conseil de l’Europe, 2001).
Cependant on oublie souvent que la salle de classe, par son statut et sa configuration, est un lieu de fiction par excellence. Comme nous le rappelle Cicurel (2011 : 55),
De l’interaction didactique, dont on a vu qu’elle avait une finalité sérieuse, utilitaire, s’exprimant par la volonté de partager des connaissances, voire de les imposer, on sera peut-être étonné de découvrir qu’elle puisse admettre une dimension fictionnelle.
En suivant le même raisonnement, Francine Cicurel (2011 : 55) souligne par la suite que,
- si d’un côté, il s’agit d’une interaction finalisée, cadrée, entre des interactants ayant à tenir des rôles sur lesquels pèsent les contraintes du cadre institutionnel et la représentation que chacun se fait de ses obligations ;
- d’un autre côté, du fait qu’il s’agit d’une langue à apprendre et que l’un des moyens d’enseigner/apprendre une langue est de reproduire des situations dans lesquelles cette langue est utilisée, on observe l’émergence de « pratiques imaginatives ». La communication didactique dans le cas de l’enseignement d’une langue convoque la dimension de l’imaginaire dans les productions langagières.
En effet, qu’il s’agisse de faire écrire ou de faire parler, comme nous le montrera José Carlos da Cunha, dans la salle de classe nous sommes toujours soumis à deux situations de communication (ou deux plans énonciatifs) incontournables : celle du contexte d’apprentissage, de la salle de classe, dans lequel l’apprenant assume le rôle d’apprenant qui est là pour apprendre une langue, poser des questions, faire des activités proposées par l’enseignant, etc. ; et celle du contexte auquel on fait référence, celui qui est l’objet d’apprentissage, qu’il s’agisse de faire comme si, dans un jeu de rôle, ou de faire agir véritablement, comme l’on prétend dans la perspective actionnelle. Justement, comme le souligne Cicurel (2011 : 65) : « faire comme si, imiter, avoir recours à des artifices imaginaires sont des moyens que l’on peut mettre au service de l’apprentissage ». Autrement dit, selon cette auteure, lors de l’enseignement d’une langue étrangère, des situations quotidiennes sont configurées par le biais de fictions (Cicurel, 2011 : 65).
Lors de notre XIe Journée de Formation : La classe de FLE : espace de fiction ou de réalité ?, c’est justement ce paradoxe, si vivant dans nos pratiques de salle de classe, que nous aimerions aborder et mettre en discussion.

Venez tous participer à ce débat… réel !

Bibliographie :
Cicurel, Francine. (2011). Les interactions dans l’enseignement des langues : Agir professoral et pratiques de classe. Paris : Didier.

Conseil de l’Europe. (2001). Cadre Commun Européen pour les langues. Paris : Didier.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

APPEL À COMMUNICATIONS

Avez-vous une recherche dans le domaine de l'enseignement-apprentissage du FLE? Voulez-vous partager votre expérience pratique concernant ce domaine? Nous vous invitons à présenter votre recherche/expérience.

 

FORMULAIRE D'INSCRIPTION:

https://forms.gle/9uKbhnjDLuR77JC39

 

Pour obtenir des informations, écrivez à l'email: pratiquesetreflexions@gmail.com